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OSCAR MOUKALA, GRAND MAGICIEN ET PROCHE DE LUCIFER, TEMOIGNE : EMILE EST DIEU

TEMOIGNAGE D’OSCAR MOUKALA

Demande de pardon

Avant que je ne commence à vous faire mon témoignage, je voudrais tout d’abord profiter de l’occasion que vous m’offrez pour demander pardon. En fait, nous avons ici des enfants de Papa Émile venus des pays lointains et comme je me trouve en face de ce peuple de Dieu, ici même dans Son village, j’aimerais demander pardon pour tout le mal que j’ai fait contre vous et contre Guy Émile LOUFOUA CETIKOUABO, dans tout ce que je faisais. Pour cela, je vais vous demander : Acceptez – vous de me pardonner ? Me pardonnez-vous de tout le mal que j’ai fait contre Papa Émile ? Acceptez-vous de me pardonner ? Si vous avez accepté mon pardon, je vous prie d’applaudir.

Présentation

Je m’appelle Moukala Oscar, fils de Moukala Gaston et de Kitsibissi Pauline. Je suis né le 21 mars 1982 à 6h30 à Pointe Noire. Je suis né dans une famille fétichiste : mon père et ma mère pratiquaient des sciences occultes et étaient des féticheurs, et depuis le bas âge, j’étais déjà initié à tout cela. En réalité, c’est à l’âge de 9 ans que j’ai commencé à pratiquer la magie noire, comme la magie blanche. J’ai été initié à la magie à l’âge de 9 ans par un citoyen Libanais nommé Demba. A cet âge, j’avais commencé à faire mes petits numéros à l’école où je faisais « danser » des professeurs. Je pouvais même être absent pendant les évaluations mais, j’étais toujours admis et mon nom figurait au tableau d’honneur car j’arrivais à manipuler les enseignants et même les directeurs d’école.

Il était donc question que je parcours certaines étapes afin de progresser dans mon initiation. A l’âge de 10 ans, en 1992, pendant que je me préparais à avoir mes 12 maisons, mon père venait de mourir à la suite de sérieux problèmes de famille. Comment avais-je fait pour obtenir les 12 maisons ? Je participais aux rassemblements, aux assemblées et dès que je constatais que le monde était pris de fatigue, je passais alors à l’attaque. Les victimes étaient offertes en sacrifices pour mon élévation dans la magie. Pour le faire, étant timide de naissance, je me tassais dans un coin et utilisais le miroir, l’étoile, la tortue, le caméléon, l’arc-en-ciel, le boa, des totems que j’avais depuis ma naissance. Ces totems me permettaient de m’approcher et d’atteindre mes cibles.

Initiation à l’occultisme

Après la mort de mon père, je me suis dit : comme je n’ai plus quelqu’un qui puisse me soutenir dans mes études, je vais me consacrer à Demba afin d’approfondir mon initiation dans la magie. J’ai donc subi mon initiation et en 1992, à l’âge de 10 ans.
J’étais déjà devenu maître en Soken Dashi, un grand Magicien et je pouvais me déplacer partout dans le monde. J’avais un tapis volant, je n’avais donc pas le temps d’aller à l’aéroport ou de payer des billets d’avions ou de trains. Je n’avais pas aussi besoin d’un passeport, mon tapis me servait pour tous mes déplacements. Toujours en 1992, je me retrouvais au Nigeria et dans notre monde de sorciers magiciens, nous avions reçu un message qu’il y avait une étoile de très grande puissance qui se déplaçait en direction de l’Afrique centrale, mais il n’y avait pas de précisions sur la destination exacte de cette étoile. On nous confia donc la mission de poursuivre cette étoile, de l’intercepter afin qu’elle n’arrive pas à destination. Pour ce faire, nous nous sommes préparés et munis de toutes les armes possibles. Dans notre monde mystique, nous avions pris toutes les précautions et tous les moyens. La première des choses qu’il faut dans de telles circonstances, c’est le sang ; ensuite il faut faire beaucoup de sacrifices humains, des esprits qui serviront d’esclaves lors de notre déplacement. Vous savez, le tapis volant, ce n’est pas le tissus qui se déplace seul, il faut avoir le vautour, l’oiseau utilisé par les pratiquant du Vodou. Le tapis volant est donc semblable au vautour. Il est très nécessaire pour traverser jusqu’à une certaine dimension. A cette époque, j’étais déjà la 2è personnalité de ma congrégation mystique car je suis d’origine de la congrégation « Bo vodou. » Nous nous sommes donc apprêtés pour poursuivre cette étoile.

La poursuite de l’Etoile de Kari kari

Nous avons donc poursuivi l’étoile, qui n’était en fait que l’Etoile de David, jusqu’à la ville de Kibossi, (une ville ferroviaire du Congo Brazzaville où se trouve le siège de l’Association Louzolo Amour OPH). On n’arrivait toujours pas à l’arrêter, et il y avait déjà deux victimes dans nos rangs. Nous avons continué et dans notre poursuite, nous nous sommes arrêtés au niveau de la gare de Kibossi. Nous ne pouvions pas aller audelà, nous ne pouvions même pas approcher l’Etoile. Malgré toutes les techniques mystiques utilisées, nous ne pouvions pas entrer dans la ville. Après cet échec, il était donc question qu’on fasse un repli vers notre Monastère, afin d’aller consulter nos supérieurs sur la conduite à tenir, comment faire pour arracher cette étoile. Une fois au Monastère, nous nous sommes réunis avec d’autres grands magiciens qui venaient d’arriver de l’Inde, du Tibet, de la Thaïlande. Ils étaient tous des partisans du Bo Vodou qui est une grande congrégation. Ceux qui parcourent des brochures le savent. Après cette mission et malgré l’échec, j’étais promu au Grade de Seigneur ABBA, je devenais Maitre et l’on commençait déjà à me vénérer. Dans notre monde, en tant que Seigneur ABBA, j’avais le visage de dieu, je ressemblai au dieu, bien entendu qu’il ne s’agissait pas du Vrai Dieu.

Bien avant cela, depuis l’âge de 9 ans quand j’avais commencé à faire la magie, j’entendais toujours une voix qui me disait : Mon fils, la voie que tu es en train de suivre n’est pas la bonne. Cependant, si je vais te préserver la vie, c’est pour que tu proclames un jour ma grandeur, tu devras témoigner de ma grandeur un jour. Je me demandais souvent au sujet de cette personne qui me parlait et que je ne pouvais voir. Je ne prenais pas trop cela en considération, je me disais que c’était des petits jeux de mes compères qui se dédoublaient, qui voulaient me faire peur afin que je me décourage et j’abandonne la magie. Etant devenu Maitre, pourvu de pouvoirs mystiques, il était question qu’on fasse une descente fulgurante à Kibossi, la ville dont l’accès nous avait été impossible lors de la poursuite de l’Etoile de David. Mais le grand maitre de la Congrégation Bo Vodou, celui que je secondais, m’en avait interdit, il me disait que cela ne valait la peine. Je n’étais pas d’accord avec lui et je le menaçais de prendre sa place au cas où il n’autoriserait pas cette mission sur la ville de Kibossi. Il disait que s’était trop compliqué.

Des médecins à la solde du diable

En 1993, j’avais déjà atteint un certain niveau et je commençais à faire des sacrifices humains. Je partais dans les hôpitaux voir les médecins qui étaient mes adeptes et je leur demandais de m’offrir certains malades de leurs services respectifs en échange de fortes sommes d’argent. Au cas où l’un voudrait refuser, je menaçais de lui retirer mes pouvoirs. Pour encourager les médecins qui acceptaient de m’offrir les malades hospitalisés dans leurs services, s’ils me demandaient un million de francs, je leur en donnais 25 millions. Cela ne me disait rien parce que je savais que pour une personne sacrifiée, j’avais le triple de ce montant et il arrivait que j’en prenne sept. Et c’est de cette manière que l’on procédait quand on partait faire des incantations à la mer, dans les morgues et les cimetières. On le faisait partout et j’avais sillonné presque tout le Congo avant que je ne m’installe à l’étranger.

Ma maison et mes pratiques

A l’âge de 15 ans, il fallait que j’aie déjà mon propre domicile où je m’installerais et travaillerais paisiblement dans le but d’approfondir ce qui était devenu ma doctrine. Comme j’étais assoiffé de pouvoir et trop pressé, j’ai parlé avec un propriétaire de maison qui n’a pas voulu me louer sa maison parce que, selon lui, je n’avais pas les moyens de payer le loyer de cette maison de trois chambres – salon. Il disait : un petit garçon comme toi, pourquoi cherches-tu à louer une si grande maison ! Après, il s’était fâché contre moi. Vu que la recherche d’un loyer commençait à me causer quelques problèmes, j’ai dû recourir à mon initiateur Demba qui a versé la caution afin que je m’installe dans cette maison. J’avais entrepris des travaux dans cette maison de telle sorte que les voisins ne puissent pas voir tout ce qui se passait chez moi. Je commençais donc à faire des incantations et à 15 ans, je faisais déjà des choses très extraordinaires. Je mangeais le cerveau humain comme on mange du beurre. Et je ne buvais que du sang humain. Je n’avais pas besoin d’aller au marché pour acheter à manger ; je me nourrissais exclusivement de la viande humaine. Je faisais tout ceci pour augmenter mes pouvoirs. En fait, on ne mangeait pas la viande de n’importe quel individu. C’était des gens mûrs qui pouvaient nous apporter beaucoup d’énergies, une fois « consommés ».

En 2002, je me suis acheté un véhicule et j’employais des chauffeurs. Tous les sept chauffeurs qui avaient travaillé dans ma voiture avaient connu des pertes d’enfants ; c’est moi qui les « bouffais ». C’était un principe chez moi : quand tu travaillais pour moi et que tu avais des enfants, j’en prenais un et je te laissais le reste. Quand une des nièces de mes chauffeurs se trouvait à bord de ma voiture et que je la trouvais assez mûre, je la faisais passer. Je causais aussi des morts de jeunes garçons lors des championnats de foot organisés dans les quartiers. Je finançais et encourageais certaines équipes et pendant les matchs, il y avait toujours des morts. C’est ce que je faisais.

Lucifer est enchaîné

Notre agent informateur était un serpent nommé Dina. En 2003, il nous donna l’information venue de nos grands maîtres du Tibet disant que Le grand maître Lucifer était enchaîné. Lucifer veut dire porteur de la lumière et Satan veut dire tentation. A cette époque, je n’avais pas encore la possibilité de parler avec Lucifer tête à tête. Comme il était enchaîné, nous devrions alors tout faire pour le libérer. Pour cela, ils devaient me donner encore plus de pouvoir. En cette année, j’étais déjà devenu Inspecteur Président Directeur Général en Afrique Centrale dans le domaine de la sorcellerie, la magie noire comme la magie blanche. Aucun magicien ou sorcier ne pouvait opérer en Afrique Centrale sans passer par moi. Les pactes, les talismans, les fétiches, toutes les pratiques mystico-magiques, j’en étais le garant ici en Afrique Centrale. Tout passait par moi et c’est moi qui devais signer des accords, et mon refus était irréversible. Ils m’ont finalement dit que si je visitais les trois mondes, ils m’ajouteraient des pouvoirs.

Les trois mondes

La mission qui suivait, consistait donc à aller visiter les trois mondes. Après avoir parcouru tous les mondes, arrivés au troisième monde, nous nous rendîmes compte que les trois mondes venaient déjà d’être visités, quelqu’un y était passé bien avant nous. Nous avions informé nos supérieurs sur la situation des trois mondes qui avaient déjà été visités par quelqu’un. Ils nous répondirent qu’il fallait qu’on aille au delà et nous verrions la personne qui nous y avait précédés. Nous avions donc continué sur la voie qui mène au quatrième monde. Oui, ce monde existe bel et bien mais il n’est pas accessible aux magiciens. C’est un domaine réservé à Dieu. Dans ce monde, Dieu a enfermé les esprits incrédules qui attendent le jour de leur jugement. Et c’est celui qui avait traversé les trois mondes avant nous qui détient les clés d’accès au quatrième monde. Nos supérieurs nous avaient donc demandé de l’atteindre avant qu’il n’arrive à la porte de ce quatrième monde. Je leur disais qu’on ne pouvait même pas arriver à ce niveau parce qu’on enregistrait déjà des pertes en vies humaines dans nos rangs. Plus on avançait vers la porte du quatrième monde, plus on perdait des pouvoirs, nos vies étaient en danger. Les plus forts parmi nous commençaient à « bouffer » les plus faibles afin de se servir de leurs pouvoirs et énergies pour avancer vers la porte du quatrième monde. C’est exactement ce que je faisais jusqu’à ce que nous n’étions restés qu’au nombre de six. Nous avions essayé d’avancer encore, mais on ne pouvait plus. Il était donc question qu’on rebrousse chemin afin d’aller se ressourcer en pouvoir. Tout à coup, Lucifer envoya un message disant : inutile de continuer parce que le Monsieur qui vous avait précédé dans les trois mondes s’en va prendre Le Bâton de Commandement.

Le Bâton de Commandement

J’ai dit à Lucifer : quel est donc cet homme que nous n’arrivons pas à atteindre et qui détient le bâton dont nous avons besoin ? Il me dit de continuer et me promit beaucoup plus de pouvoir en cas de réussite. Je ne pouvais refuser car j’étais assoiffé de pouvoir, je voulais avoir le contrôle du monde, je voulais avoir la connaissance totale de ce qui se passe le jour comme la nuit. Arrivés là où il y avait le bâton de commandement, nous eûmes juste le temps de constater qu’il venait d’être récupéré. Quand on avait regardé autour de nous, nous avions vu une boule de feu qui se déplaçait et un homme de race noire était assis sur la boule de feu. A cette époque, on ne savait pas que c’était Le Grand Maître de l’OPH ; je me suis dit qu’il fallait qu’on l’abatte à cet instant même. Nous avions fait usage de toutes les techniques pour l’abattre, nous nous sommes battus de toutes les manières pour récupérer le Bâton, rien ne se fit. Au contraire, nous ne faisions qu’enregistrer des victimes dans nos rangs. Tout d’un coup, l’homme Noir qui était sur la boule de feu se mit à me parler et me dit : Ah mon fils ! Pendant combien de temps vais-je te parler ? Comme je l’avais dit plus haut, une voix me parlait depuis mon enfance, mais je n’avais jamais vu la personne qui me parlait. L’homme Noir poursuivit et me dit : pourtant Je t’aime beaucoup mais, comme tu as choisi continuer dans cette voie, ça te regarde. Je ne faisais aucunement attention à ce qu’il disait. La seule chose qui m’intéressait, c’était les pouvoirs qu’il détenait.

Lorsque vous entendez « Bâton de Commandement », ce n’est pas un morceau de bois ! Il s’agit d’un très grand pouvoir divin légué à Adam dans le Jardin d’Eden. Ayant ce pouvoir, Adam était le Maitre de la Création qui lui était entièrement soumise. Ce qui fait que tout ce qu’il ordonnait aux hommes comme aux animaux, devait se réaliser. C’est donc ce pouvoir, ce Bâton de Commandement que Le Grand Maître de l’OPH, l’homme Noir sur la boule de feu, était venu récupérer après avoir visité les trois mondes. Nous ne savions pas que c’était lui. Je vous rappelle seulement que Dieu avait retiré ce pouvoir à la suite de la désobéissance d’Adam et Eve. Et c’est ce qui fait que jusqu’aujourd’hui, l’homme ne peut vivre à côté d’un lion par exemple. A la création, l’homme avait la possibilité de converser avec les animaux, les arbres. C’est à cause de la désobéissance que Dieu avait retiré ce pouvoir, ce Bâton de commandement.

L’attaque contre l’ASLA - OPH

Je disais donc que nous avions essayé de poursuivre afin de rattraper l’homme Noir sur la boule de feu, tous nos efforts étaient vains. Nous nous sommes multipliés, nous avons usé de toutes les techniques pour l’atteindre, rien à faire. Toute démarche dans le but de l’atteindre ou de prendre le Bâton de commandement de ses mains était sans succès. Cependant, Lucifer avait déjà été enchaîné. Il était donc question qu’on aille le libérer et il nous fallait une à deux années pour le libérer. On avait donc été obligé d’abandonner la poursuite du Bâton de commandement car il fallait en priorité libérer notre Maître Lucifer. Pour le faire, il n’y avait qu’une seule chose: entreprendre des attaques contre les Fidèles de l’Association Louzolo Amour OPH en implantant des pièges, des sorts sur tous les sites de leurs retrouvailles dans le monde entier. En ce temps, je ne savais pas que Guy Emile Loufoua Cétikouabo était le Président Fondateur de cette association.

A cause de cet homme, nous avons raté l’Etoile de David, nous n’avons pas pu être les premiers à visiter les trois mondes et finalement nous venons de perdre le Bâton de commandement ; il fallait donc qu’on implante des sorts qui atteindraient les membres de son association sur tous leurs sites à l’intérieur du Congo comme à l’étranger. Mais le site qui nous intéressait le plus, là où il fallait déposer les sorts en priorité, c’était leur siège de Pointe Noire appelé Ararat situé à Mpaka 120. Une fois les sorts placés, tous ceux qui mettraient les pieds sur ce site pour la prière de Louzolo mouraient. Comme ça, cela affaiblirait le responsable de cette association en constatant des morts à chaque retrouvaille. Avec la pression, il finirait par suspendre les activités de son association. Tels étaient nos plans.

La femme mystique d’Oscar

Nous nous sommes réunis avec mes compères et on avait tout mis au point pour lancer l’attaque contre Ararat. Notre lieu d’embarquement devait être La gare ferroviaire du Fond Tié-tié. A côté du site où on a bâti le nouveau marché de la Liberté, il y avait un lac et La Sirène qui logeait dans ce lac était ma femme. C’est elle qui gardait tous mes pouvoirs mystiques et c’est elle qui plaidait ma cause auprès de Lucifer. Elle s’appelait Sandra et avant d’aller attaquer Ararat, j’étais d’abord allé lui demander conseil. Elle était la Maîtresse de ces lieux et quand elle voulait, elle faisait noyer toute cette zone sauf le Temple des Zéphyrins qui se trouve derrière le marché de Miambanzila. Ce Temple ne pouvait se noyer car son socle était notre Banque de totems. C’est là-bas où je partais me ressourcer.

L’arsenal de combat et l’attaque

Nous nous sommes donc positionnés pour le décollage et notre aéroport habituel était situé au sein même de l’école Ndaka Sousou et le stade de la Gare du Fond Tié-tié était notre centre commercial et sportif. Munis de toutes nos armes : les boas, les caméléons, les gorilles, toutes les sortes de talismans et fétiches ; nous voici prêts à l’assaut contre Ararat avec d’autres esprits venus du Tibet, de l’Inde, de la Thaïlande, de la Chine… Les propriétaires de ces totems étrangers ne pouvaient mettre pied au Congo parce qu’il y réside les Sept Coins du mysticisme du monde. Il s’agit en fait des sept diadèmes dont la bible fait état dans Apocalypse. Ces sept diadèmes qui sont en fait des grands pouvoirs ont été volés par Satan lorsqu’il s’était rebellé de Dieu et s’était enfui avec sur terre.

Nous nous sommes donc embarqués dans nos avions autour d’une heure du matin à destination d’Ararat à Pointe Noire. Au lieu d’atterrir à Ararat, nous avons été projetés plus loin et nous nous sommes retrouvés à plus de 60km de là, à Nkot Matev, à la frontière du Cabinda. Chose incroyable ! En tant que chef de la délégation, je ne comprenais pas ce qui venait de se passer, j’étais devenu comme un idiot. Je commençais à me dire : je vois des véhicules de nuit passer là, est-ce ici Ararat ? Il fallait qu’on aille voir le Chef de ce village pour en savoir plus. A ma vue, il s’est mis à trembler de peur, il disait : qu’est-ce qui vous amène ici à Nkot Matev? Quel mal ai-je encore fait ? Je le rassurais en lui disant que nous étions entrain de partir au Fond Tiétié, au site de retrouvaille des Fidèles de Louzolo pour y implanter des sorts qui les tueraient tous car leur responsable a pris des pouvoirs qui nous appartiennent. Le chef du village dit : Que puis-je donc faire pour vous ? Je lui demandais de nous trouver au moins sept esclaves de plus. Il s’est exécuté et me voici soulevé en triomphe par les sept enfants qui venaient de mourir cette nuit-là et qui devaient me servir d’esclaves. Nous sommes repartis au point de départ, à la gare du Fond Tié-tié.

Les Ngounza de Hata Bantou

Toute disposition prise, on nous a encore approvisionnés en talismans et pouvoirs, en armes, munitions et engins lourds d’attaque mystique. Nous voici dans les airs à la conquête d’Ararat. Arrivés à 50m de là, nous avons encore été projetés au loin, à Patra dans un village appelé Hata Bantou. C’est un village phare dans le domaine du mysticisme et le responsable mystique de ce village est une femme, elle s’appelle Irène. Je l’ai appelée lui demandant si elle avait quelque chose à avoir avec cette projection dans sa zone de commandement alors qu’il était question qu’on aille attaquer les Fidèles de Louzolo. Elle me dit : seigneur, je tremble de peur en vous voyant atterrir ici en catastrophe, qu’ai-je encore fait ? Quel problème y-a-t-il ? Elle s’est mise à pleurer me jurant qu’elle n’en savait rien. Elle me dit ensuite : il y a des Ngounza (Pratiquants d’un christianisme mêlé aux croyances locales) qui sont venus ici en pèlerinage, si tu veux, je te les offre en sacrifice. Et sur les quarante-neuf Ngounza qui y étaient réunis, j’en avais pris dix.

Ces dix Ngounza nouvellement sacrifiés venaient de s’ajouter au nombre des esclaves destinés au chef de la délégation que j’étais. En effet, cette nuit-là, j’étais à la tête d’une délégation de trente-neuf sorciers magiciens, et à cette époque, j’étais déjà L’Inspecteur Président Directeur Général de la Sorcellerie, la magie noire et blanche en Afrique Centrale. J’étais un grand responsable avec tous ces esclaves à mon service permanent. Ma maison n’était jamais sale. Quand les gens venaient chez moi pour des consultations, avant même qu’ils ouvrent la bouche pour me parler, je leur révélais déjà le pourquoi de leur visite : protection, talisman, promotion… Je leur demandais des sacrifices humains s’ils voulaient que je résolve leurs problèmes. J’avais le pouvoir de promouvoir mes adeptes à n’importe quel poste, même de Directeur Général de grandes sociétés à la place des blancs.

La libération de Lucifer

Nous n’avons pas réussi à atterrir à Ararat et courant 2004, il était question qu’on se consacre pour la libération de notre maître Lucifer. Nous nous sommes organisés et dans la méditation, nous sommes allés jusqu’à la deuxième dimension de Soken Dashi, des méditations de haute dimension ! Et pendant que nous étions concentrés, il y a eu beaucoup d’évènements bizarres à Pointe Noire et à Brazzaville: des enfants qui se noyaient ici et là… Dans nos voyages, on passait souvent par le Temple Salutiste situé au bord du Djoué à Brazzaville. Si un enfant se retrouvait à cet endroit autour de 18h, il devait mourir et on parlerait de noyade alors que c’est moi qui les prenais. Notre objectif était d’aller délivrer notre maître. Nous avons fait tout ce qu’il fallait, nous sommes descendus à des dimensions de grande envergure, on rencontrait toujours d’énormes difficultés.

J’étais devenu un homme de grande culture ésotérique et mystico-magique. Je devais donc créer une association, une religion sataniste, un monastère. En 2004, j’ai donc créé le « Monastère du Mondarum de la Haute Fraternité du Shabala Shalom. » Dans ma religion, on disait que Le Seigneur Oscar a le visage de dieu. Je suis le Cofondateur de l’Eglise Sainte Trinité du Neuvième Cordon qui se trouve partout dans le monde. A cette époque, j’avais déjà soixante-quatre maisons. Il était alors question que je fasse une association de maisons ésotériques, une sorte d’œcuménisme. Je devais donc demander aux représentants de différentes maisons de s’aligner derrière moi, ceux qui ne voulaient pas, avaient de sérieux comptes à me rendre. Au cas où un représentant de maison refusait de s’aligner derrière moi, dès qu’il arrivait chez lui, il devait mourir, ah oui, je ne blaguais pas et j’étais trop rapide. Malgré mon jeune âge, dans le mysticisme, j’étais un vrai adulte. Dès que j’avais créé cette association, en tant que Maître de l’Eglise Sainte Trinité du Neuvième Cordon, j’étais vénéré par plusieurs communautés et magiciens car j’étais maître en Soken Dashi.

Le défile annulé

En 2005, les instructions données étaient telles que nous devrions coûte que coûte libérer le maître Lucifer qui était toujours enchaîné. Pendant que nous nous apprêtions à aller libérer Lucifer, informés par nos traitres infiltrés au sein de l’Association Louzolo Amour OPH et dans d’autres églises, un message m’arriva disant qu’une marche devait être organisée à Pointe Noire par des Fidèles d’une « religion ». Nous avions donc pour mission de tout mettre en œuvre pour que cette marche n’ait pas lieu. J’avais des adeptes qui étaient Prêtres, Evêques ou Pasteurs de grandes églises, ils m’ont dit la même chose. Au début, j’avais négligé l’information mais, mes compères m’ont dit qu’il fallait que je prenne cela au sérieux. Je devais donc quitter le Nigeria où je résidais, laisser le monastère et toutes les démarches en vue de libérer Lucifer pour descendre d’urgence au Congo afin d’annuler cette marche. Arrivé au Congo, j’avais constaté que mes adeptes responsables municipaux avaient déjà accordé que la marche ait lieu. Je leur dis : Mais, vous êtes devenus fous ! Tout ce que vous avez comme bien vient de moi et vous autorisez cette marche ! Je vous apprends que si cette marche a lieu et que je tombe, je vais vous faire passer vous et vos familles.

En fait la marche dont il est question ici n’est que le Défilé des Fidèles de l’Association Louzolo Amour OPH programmé par le Grand Maître de l’OPH le 19 décembre 2005 en prélude à l’ouverture du pèlerinage du Mont Sinaï, Loussala à Pointe Noire. Selon les recommandations du Grand Maître de l’OPH, les Membres de L’Association Louzolo Amour OPH devaient aller tous se laver les pieds et les mains à la mer puis défiler du Port maritime de Pointe Noire jusqu’au Mont Loussala, site retenu pour le pèlerinage d’une semaine. Je commençais à me dire : si ces gens-là organisent cette marche, qu’ils aillent toucher la mer et qu’ils défilent du port jusqu’à Loussala, ils vont anéantir tous les pouvoirs des Sept Coins du mysticisme implantés au Congo, alors moi et les autres magiciens du monde seraient définitivement affaiblis. Il fallait que j’augmente la pression, je devais encore menacer tous mes adeptes à tous les niveaux afin que cette marche soit annulée sinon, je les liquiderais tous avec toutes leurs familles respectives. J’ai maintenu la pression jusqu’au dernier jour et finalement, la marche n’avait plus eu lieu. C’était pour moi une grande victoire ! C’était là ma première et ma seule victoire sur les adeptes de l’Association Louzolo Amour OPH.

Si donc vous aviez réussi à toucher l’eau de la mer et défiler jusqu’à Loussala, vous devriez anéantir et bloquer tous les pouvoirs qui résident dans cette ville. Il fallait donc que je fasse tout pour l’annuler, surtout que je m’apprêtais à prendre le pouvoir des sept diadèmes. Dès que j’avais annulé la marche, les autres m’ont appelé depuis le monastère m’informant que Lucifer venait d’être Libéré. En fait, en annulant la marche des fidèles de l’Association Louzolo Amour OPH, j’avais libéré Lucifer. Des félicitations à mon égard pleuvaient de partout. Et lui-même Lucifer me dit : mon fils, dorénavant il n’y aura plus d’intermédiaire entre toi et moi, on se parlera face à face. C’est là où je commençais à le rencontrer et à converser avec lui face à face. Il est comme toi et moi, seulement il a le pouvoir de prendre n’importe quelle forme : enfant, jeune, adulte, vieillard,…C’est un bel homme, ange de la lumière. Après cette libération, Lucifer me dit : comme tu as remporté cette victoire en m’obéissant, je te nomme Inspecteur Président Directeur Général en Afrique noire francophone. J’étais donc le garant de toutes les activités ésotériques en Afrique francophone ; il fallait passer par moi quand on voulait signer des pactes, même quand des blancs voulaient implanter des sociétés. Oui, vous ne le savez pas, beaucoup de sociétés cachent des choses derrière leurs activités journalières. Je commençais à faire des choses extraordinaires. Au niveau où j’étais, presque rien ne m’était impossible.

Oscar pris pour la taupe d’Émile

Seulement, je commençais à me poser des questions au sujet des choses que je n’arrivais toujours pas à faire. Nous sommes partis en réunion au monastère avec d’autres magiciens venus de partout. Et ces derniers commençaient à dire : comment se fait-il qu’on arrive jamais à atteindre ce Guy Emile, le Fondateur de cette association ! Lorsqu’ils avaient prononcé ce nom, j’avais sursauté et je leur demandais s’ils parlaient bel et bien de Guy Emile Loufoua Cétikouabo ! Quand ils me dirent qu’il s’agissait de lui, je leur informai que ce monsieur était de chez moi. Et c’est aussi là où les adeptes de ma congrégation avaient su que j’étais originaire du Congo Brazzaville. Avant, ils me prenaient pour un Centrafricain, un Camerounais, Nigérian ou Béninois, un ressortissant de l’Afrique de l’ouest. Ils ont donc recouru à mon initiateur Demba afin qu’il me demande d’arrêter mes activités, au cas échéant, ils m’élimineraient. Le jour où Demba est arrivé chez moi pour me le dire, je lui rappelai seulement que lorsqu’il s’était engagé à m’initier, j’étais déjà mûr. Comme j’avais refusé de faire leur volonté, il avait proféré des menaces contre moi et je lui avais seulement dit : que le meilleur gagne. Avant même qu’il ne sorte de ma concession, je l’avais déjà atteint. Arrivé chez lui, il est tombé raide mort, vomissant du sang. Au moment où il voulait transférer les pouvoirs à son fils benjamin, j’ai aussi achevé ce dernier ; j’ai donc fait passer lui et son fils à la minute même, j’étais terriblement fâché. A partir de là, au monastère, ils commencèrent tous à me soupçonner. Ils se disaient que c’est moi qui vendais des informations à mon compatriote Loufoua Cétikouabo, voilà pourquoi tout ce qu’on entreprenait contre lui ne réussissait jamais. Il y avait déjà des dissensions parmi nous et mes compères voulaient m’éliminer.

La chambre n°13

Après la réunion, je suis rentré à mon hôtel. Une fois sur le lit dans ma chambre d’hôtel, une voix se fit entendre me disant : mon fils, ôtes-toi de ce lit et vas au coin de la chambre! Je ne voulais pas m’exécuter et j’avais sommeil. Subitement, on m’a balancé en un coin de la chambre juste avant que la masse de béton du plafond et les ampoules tombent sur le lit qui prit feu aussitôt. Le propriétaire de cet hôtel était adepte d’Eckankar, il était en complicité avec les autres pour m’éliminer. Il était déjà là à ma porte, il commençait à me consoler et me proposa une autre chambre. Au début, je ne m’aperçus pas, car pris de choc, j’étais comme voilé. Il m’a conduit dans la chambre 13. C’est seulement après que je me suis rendu compte que j’étais pris au piège car dans les grands hôtels, les numéros de chambres commencent par 101. La chambre
13 où j’ai été conduit était une chambre magique. Elle était terriblement obscure et je ne pouvais rien voir. Tout d’un coup, une lumière apparut plus haut, une grande lumière qui donna suite à l’apparition d’un homme. J’ai crié : n‘est-ce pas toi Guy Emile Loufoua Cétikouabo que je cherche à atteindre depuis là ? L’homme me dit : c’est moi mon fils. C’est pour la première fois que je l’avais vu de si près. Juste après l’avoir vu, je ne voyais plus bien parce que j’ai souffert d’une terrible conjonctivite, l’eau coulait de mes yeux.

L’arbre de la vie éternelle

Après là, Lucifer est venu me voir, il me dit : mon fils, je t’envoie à l’attaque, il y a quelque chose de très grande importance qui est entrain de se déplacer, il ne faut pas que celui à qui elle est destinée puisse la prendre. Je te promets de grands pouvoirs en cas de réussite. On était en 2006, à 24 ans, j’avais déjà la couronne de sept diadèmes. Je roulais dans des grosses cylindrées, des VX R tout en noir. Quand j’assistais à des manifestations comme des mariages, je créais toujours des dégâts. Entre le marié et la mariée, l’un devait faire tomber l’autre. Un jour j’ai été invité à un mariage, au Nigeria, le marié avait le totem de boa et il tenait aussi à ravir le caméléon de son épouse. Au cours de la fête y relative, j’ai fait « danser » le couple et quelques temps après ils se sont enfoncés des morceaux de bouteilles et sont morts, j’ai récupéré leurs totems respectifs, me voici parti.

En cette même année, j’avais gravi des échelons et j’étais guéri de ma conjonctivite et je voyais déjà beaucoup mieux. Comptant sur ma couronne de sept diadèmes. Je me suis dit qu’il était temps que j’aille infliger une « correction » à Guy Emile Loufoua Cétikouabo. C’est au même moment que Lucifer me confia la mission d’aller ravir l’Arbre de la Vie Eternelle qui se déplaçait afin qu’il n’arrive pas dans les bras de celui à qui il est destiné. Après une petite réflexion, je lui dis ceci : seigneur Lucifer, je suis le seigneur Abba, l’arbre que tu m’envoies intercepter, n’est-ce pas celui que tu n’avais pas pu prendre dans le Jardin d’Eden ? Il me demanda : qui t’a dit ça ? Je rétorquais en disant : comme c’est si important, pourquoi ne vas-tu pas toi-même à l’attaque pour cet arbre, au lieu de nous envoyer ? Il m’a baratiné en me disant qu’il me montrerait comme ravir des choses de grande importance. Si j’arrivais à prendre cet arbre, ça ne ferait aucune différence. Ce serait comme si c’est lui qui l’aurait fait ? Par la suite, il m’a corrompu avec beaucoup d’autres pouvoirs et totems. Je n’avais même plus de place où mettre tout ça, mystiquement, j’étais déjà vieux.

Comme ordonné par Lucifer, en 2006, nous nous sommes mis à la poursuite de l’arbre de la vie éternelle. Dans mon écurie, j’avais aussi des membres et membres confirmés de l’OPH assoiffés de pouvoir. Ils travaillaient toujours en complicité avec moi depuis
1992 et en 2002 lors de l’attentat contre Guy Emile Loufoua Cétikouabo. Ils devraient se dire que l’OPH, c’était la magie, les sciences occultes ou la sorcellerie. Nous avons commencé la poursuite afin de ravir l’arbre de la vie éternelle qui se déplaçait tout seul. Cet arbre se déplaçait vraiment tout seul et comme c’en était le cas, nous nous sommes dit qu’il fallait qu’on attaque avant que quelqu’un qui nous empêcherait apparaisse. Pour cette attaque, j’étais à la tête d’une écurie de deux cents soixante
(260) sorciers magiciens. Nous étions munis d’armements extra lourds avec des magiciens venus du Tibet, de la Thaïlande et de partout dans le monde, car l’attaque était de taille. Il était question qu’on fasse usage des armes que nous avions en réserve : le sang, les totems et autres ravis des personnes « mûres » qu’on tuait. Un sorcier ne peut pas bouffer celui qui est faible au risque de s’affaiblir lui-même. On bouffe celui qui a quelque chose, celui qui a une force mystique afin d’user de ces choses pour ses propres besoins mystiques.

Nous nous sommes donc organisés pour aller à l’attaque, la toute dernière, c’était la vie ou la mort. On sentait le danger ; j’avais des plaies inguérissables qui me servaient de forteresse. Lorsque je sentais le danger m’approcher, je me cachais dans ces plaies. Depuis que j’avais adhéré dans cette religion, je n’étais jamais tombé malade. Le totem de boa que j’avais faisait en sorte que même en cas de choc, je ne pouvais sentir la douleur. Aussi, j’avais mes esprits esclaves qui de temps en temps me débarrassaient des impuretés corporelles. A ce niveau, j’avais déjà quatre-vingt-neuf
(89) maisons, dix-huit (18) formes de métamorphose : je pouvais me transformer en pagne, en chaussure, en tout ce qu’il fallait pour facilement atteindre une cible même s’il s’agissait d’un sorcier. Un enfant de 82, à 24 ans j’avais déjà 89 maisons, combien de maisons aurais-je eu à 60 ans ? Je faisais la terreur, j’avais déjà bouffé tous les sorciers de ma famille. Du côté de ma famille paternelle, j’avais bouffé dix-huit (18) grands sorciers. Ah oui, si tu es sorcier, chez moi, ça ne passait pas.

Le crocodile de 12m et Air Makounga

Bien avant qu’on aille à l’attaque pour l’arbre de la vie éternelle, nous avons d’abord sillonné des coins clés du pays où se trouvent de grands lacs. Le coin le plus important est Ngokango qui loge un crocodile de 12m de long qui parle Kikougni (une langue locale), il nous était d’une grande importance pour l’attaque. On avait aussi besoin de « Air Makounga », un camion qui fait la route de Ngoua 2 et qui fait office de porte charge la nuit. C’est donc ce « Air Makounga » qui avait assuré le transport de ce
Crocodile et tout l’arsenal de guerre lors de l’attaque pour la récupération de l’Arbre de la Vie Eternelle. C’était une nuit terrible, pendant que cet arbre se déplaçait, une nuit extraordinaire, les forces que nous avions déployées cette nuit avaient dérangé tout le monde. Aucun sorcier ne pouvait arrêter le pouvoir mis en évidence cette nuitlà.

L’attaque

Nous nous sommes lancés à l’attaque contre l’arbre en déplacement avec des incantations de très haute dimension, nous avons fait usage de sang, envoyé des personnes entières au devant de l’arbre, arrivées à 5Om de l’arbre, ces personnes étaient réduites en cendre à la seconde même. En voyant cela, je me suis dit, bien que maître et chef de la troupe, je ne devais pas rester devant. J’ai donc envoyé les autres au devant de la scène et à l’instant même, cent soixante (160) personnes venaient de tomber, nous étions restés au nombre de cents (1OO) combattants. Nous avons multiplié des stratégies, on a renforcé l’attaque, rien à faire, cinquante-un (51) de mes magiciens sont encore tombés, nous sommes restés à quarante-neuf (49). Nous nous sommes dit : il n’est pas question qu’on baisse les bras, nous devons continuer l’attaque jusqu’à aller affronter Guy Emile à domicile, à Kibossi car c’est dans cette ville que l’arbre avait atterri. Je connais bien par où je passais lorsque je poursuivais l’arbre de la vie éternelle. Arrivés à l’entrée de Kibossi, nous avons été projetés au loin avec nos tapis volants, il fallait toucher le sol. J’ai envoyé des éclaireurs pour aller baliser le terrain. Suivant leur rapport de prospection, on ne devrait pas entrer dans Kibossi en tant que Humains. Nous nous sommes donc transformés en lézard et nous voilà à l’assaut. Nous avons poursuivi cet arbre dans Kibossi et lorsqu’il s’est arrêté, là, on s’est retrouvé en face du Grand Maître de l’OPH, Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO. Il me dit : ah mon fils, quel jour vas-tu changer ? Quel jour vas-tu laisser ces pratiques ? Je te préserve la vie depuis l’âge de neuf ans contre les attaques de tes compères, tu ne veux toujours pas changer ! Evidemment, il me protégeait car mes amis sorciers m’avaient égorgé et le médecin qui me traitait à Kinshasa avait dit que je n’avais aucune chance de vivre. Cependant la voix de Guy Emile qui se faisait entendre à moi depuis mon enfance me dit : mon fils, tu ne mourras pas car tu dois témoigner de ma grandeur et si tu ne le fais pas, tu auras affaire à moi. Un mois après, ma gorge s’était recollée. Depuis là, je commençais quand même à me poser des questions sur ce que je faisais.

En prison

Malgré la présence de ce monsieur, nous avons continué à attaquer, à lancer des missiles, rien à faire, Il y avait la présence du Grand Maître Emile partout ; tout le monde est mort et on est resté au nombre de six (6). Ils nous ont attrapés et nous ont jetés en prison. Nous avons passé une semaine entière sous terre, cette prison se situe à Nzaza Noa (Base-vie des pèlerins de l’Association Louzolo Amour) à Kibossi. On a fait une semaine dans cette prison sous-sol sans boire ni manger. Les autres commençaient à mourir car ils ne supportaient pas et n’arrivaient pas à s’adapter à nos conditions d’emprisonnement. Comme j’avais mes totems de crapaud et de caméléon, je pus m’adapter à l’humidité du sous-sol. Au fur et à mesure que mes amis s’affaiblissaient, moi, je les bouffais. Le Grand maître Emile était là et me disait : toi là, je te préserve la vie car je dois te corriger, tu es trop têtu. Ce que j’ai vécu dans cette prison est inexplicable : j’étais au milieu d’un volcan, un feu terrible, et le Grand Maître Emile était assis un peu au-dessus, me talochant sur la tête à l’aide d’un petit bâton. Heureusement que c’était Dieu, sinon je serais mort là-bas en prison. Après une semaine de prison, il me dit : je vais te libérer mais, tu dois aller témoigner de ma grandeur.

Entre-temps là-bas au Monastère du Nigeria, tous les maîtres et adeptes avaient trouvé la mort, d’autres sont devenus aveugles et les autorités administratives de ces contrées commençaient à trouver suspecte la mort de tant de gens ; J’étais le seul survivant. Pour ne pas avoir à répondre de toutes ces morts, à une heure du matin, transformé en moustique et sans dire au revoir, je me suis envolé.

L’attentat de Yala Ntsangamani

Je vais maintenant vous parler de l’attentat perpétré contre le Grand Maître Guy Emile dans la nuit du 4 au 5 février 2002 à Yala Ntsangamani, à Kibossi au Congo Brazzaville. Nous avions reçu des instructions disant que quelque chose de très important devrait avoir lieu dans ce petit village de Yala Ntsangamani. Il fallait donc qu’on y soit et pour cette attaque, nous étions au nombre de dix-neuf (19). Arrivés sur les lieux, nous avons commencé mystiquement nos attaques à environ une heure et trente minutes du matin. Cette nuit-là, on avait fait des choses que nul humain ne peut faire, nous étions une association de plusieurs congrégations satanistes. La cible que nous attaquions, le Grand Maître Emile, était dans une cabane en tôles. Un moment, au cours de l’attaque, nous avons senti qu’on aurait une certaine faiblesse autour de trois heures, quatre heures du matin. Il fallait donc qu’on contacte notre siège par télépathie afin qu’on nous envoie des soldats en armes qui viendraient lancer l’assaut physiquement au moment où nous attaquions mystiquement. C’est ce qui fut fait et au moment où nous avions lancé la double attaque, nous avions constaté que des marinières jaunes se mettaient à défiler comme des obus dans la cabane en tôles.
Ceci voulait dire que mystiquement, nous étions attaqués. L’action des soldats en armes qui tiraient physiquement sur la cabane en tôles n’avait aucune importance devant Guy Emile. Il était plutôt concerné par l’activité mystique que mes compères et moi étions entrain de mener contre lui à cet instant-là. C’est moi qui assurais la médiation entre nos supérieurs et les troupes envoyées à l’attaque. Nous avons fait tout ce qu’il fallait, jusqu’à quatre heures du matin, on n’arrivait toujours pas à l’atteindre. À quatre heures trente minutes, après une profonde concentration, j’ai lancé une flèche mystique. C’est celle-là qui avait touché le Grand Maître de l’OPH. Il fallait donc qu’il soit démontré physiquement que le Grand Maître de l’OPH avait été touché. Dès que la flèche l’avait atteint, on l’a vu tomber et on s’est dit qu’il était mort.

Il fallait donc qu’on aille l’attendre au séjour des morts où l’on devrait le malmener, le maltraiter et lui arracher tous les pouvoirs. Il faisait déjà cinq heures du matin, on l’attendait toujours là-bas au séjour des morts. Nous avions traversé certaines dimensions et pendant qu’on attendait Guy Emile Loufoua Cétikouabo au séjour des morts, une voix se fit fortement entendre du ciel : que cela soit pour la première et la dernière fois que vous me touchez. Cette voix qui venait du ciel était celle de Dieu !
Qui donc avions-nous touché : Tat’Emile ou Dieu ? En touchant Guy Emile, c’est Dieu
Lui-même que nous avions touché. Lorsque cette voix s’est fait entendre là-bas au séjour des morts, des marinières jaunes sont tombés sur nous et des dix-neuf que nous étions, nombreux avaient trouvé la mort, d’autres étaient dans des états très critiques, et nous étions restés au nombre de deux seulement. Nous nous étions séparés et l’autre était reparti chez lui.

Si nous étions partis dans le séjour des morts pour attendre le Grand Maître Guy Emile
Loufoua Cétikouabo, c’est parce que nous étions convaincus que lui aussi faisait la magie. Cependant, il a fallu que cette voix se fasse entendre pour qu’on comprenne une bonne fois pour toute que Guy Emile ne faisait pas la magie. Incrédule que j’étais, au lieu de le suivre, j’ai approfondi dans la magie. Par rapport à ce qui s’était passé à Yala Ntsangamani, ce n’est pas à cause des tireurs physiques que Dieu allait précipiter la fin du monde. C’est plutôt à cause de l’activité mystique menée ce jour-là car cette fois ci, Satan avait poussé le bouchon trop loin. Le sang de Jésus avait déjà coulé au Mont Golgotha et il n’était plus question que le sang coule. Mais lorsque le sang du Grand Maître Emile s’est versé, nous avions provoqué la colère de Dieu. Et ce jour-là, beaucoup de maisons, de sièges et de monastères satanistes avaient été détruits par le feu.

Un grand feu a brûlé plusieurs édifices satanistes dans le monde entier et notre attente dans le séjour des morts avait été vaine. Pendant que nombreux avait péri, Le Grand Maître de l’OPH était toujours avec moi et me rappelait qu’il fallait que je témoigne de sa Divinité.

Les vrais et les soi-disant Membres

Ce que nous devons retenir c’est que, si ce n’est que pour le bien matériel, des pouvoirs et l’honneur de ce monde, je ne serais pas entrain de rendre ce témoignage aujourd’hui. J’avais des totems et tout le matériel qu’il me fallait : des voitures de haute marque, des maisons, l’argent et pour l’avoir, je n’avais aucun effort à fournir. Cependant, j’ai réfléchi, et je me suis dit que mon âme devrait être sauvée. Il était question que je sauve mon âme ! Je commençais à prendre conscience de tout le mal que j’ai fait et j’ai dit que je dois suivre Le Grand Maître Guy Emile afin de changer la situation de mon âme qui se détruirait si je restais dans le monde où j’étais. J’ai été dans le mal et je me suis rendu compte que ça ne paie pas, rien de tout ce que nous faisons vaut le salut de l’âme. Je devais donc m’aligner derrière Papa Emile, comme ça, lorsqu’il plaidera ma cause devant Dieu, je serai sauvé. L’âme doit connaître des évolutions : lorsque vous voyez un enfant naître, savez-vous quel est l’âge de son âme ? Ce sont des vielles âmes qui reviennent dans des nouveaux corps dans le but de se perfectionner ! Dieu a fait les choses ainsi afin que nous soyons sauvés. Il est donc temps de laisser le mal car cela ne mène nulle part.


Certaines personnes disent que les fétiches dépassent tout mais, vous vous trompez ! J’ai été dans plus que les fétiches ! Pourquoi aujourd’hui je me retrouve devant vous entrain de parler de la grandeur de Dieu ! C’est pour dire qu’il n’y a rien qui dépasse Dieu. Nous qui avons accepté de suivre le Grand Maître Emile, nous devons savoir qu’il y a une grande différence entre Membre de l’OPH et Soi-disant Membre de l’OPH ; entre un Membre Confirmé de l’OPH et un Soi-disant Membre Confirmé de l’OPH. Un Membre Confirmé de l’OPH intègre est protégé à un rayon de 70 kilomètres carrés car il cause avec Dieu sans intermédiaire, et un Soi-disant Membre confirmé, c’est-à-dire le Membre confirmé qui est baigné dans le mal, est protégé à un rayon de vingt kilomètres carrés ; il est à la merci des forces maléfiques. Un vrai Membre de l’OPH qui a accepté suivre Tat’Emile est protégé à un rayon de 50 kilomètres carrés, et un Soi-disant Membre de l’OPH est protégé à cinq kilomètres carrés seulement, il est très exposé.

Vous êtes membres confirmés, mais vous n’avez jamais abandonné la franc-
maçonnerie et toutes les pratiques sataniques : les totems, la sorcellerie, le vampire ! Vous êtes exposés au mal. Je vais vous dire une chose : durant toute ma carrière sataniste, je n’avais jamais pu atteindre les vrais Membres et Membres confirmés de l’OPH. Quant aux Soi-disant Membres ou Membres confirmés, je les bouffais. Et c’est aussi à travers ces soi-disant membres Confirmés qui étaient en même temps mes adeptes que je réussissais à déstabiliser le fonctionnement de l’Association Louzolo Amour. C’est ce qui se passe jusqu’aujourd’hui, ils contribuent à faire échouer l’œuvre de l’ASLA–OPH, c’est à cause d’eux que l’Association n’arrive pas à avancer.

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Writed : October 11,2025
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