Home > PAMBOU CELESTIN TEMOIGNE QUE GUY EMILE LOUFOUA CETIKOUABO EST MELCHISEDEK
Présentation
Je crois que nombreux d’entre vous ne me connaissent pas et bon nombre d’entre vous aussi me connaissent. Mais avant de rendre ce témoignage, je vais entonner une chanson, ne serait-ce qu’un seul couplet.
Chant :
Sur Emile beaucoup de frères
Beaucoup de frères hésitent encore
Il est temps, soyons fixés
Il est temps, soyons fixés
Je suis le frère Poumbou Célestin, membre confirmé de l’OPH, président adjoint de sous-section, inspecteur spirituel et itinérant, aspirant MEDA 2ème année.
Dieu récompense celui qui s’engage avec sincérité à faire son travail
Certains d’entre vous savent que je suis chauffeur ou plutôt que je l’ai été. J’ai travaillé en tant que chauffeur de taxi pendant plus de 10 ans. Avant de devenir ancien chauffeur, j’avais déménagé de là où j’étais locataire pour aller habiter dans ma propre maison que je venais de construire à Makayabou, un quartier reculé situé vers André Jacques.
Un jour, par rapport au travail de Dieu et aux instructions de Papa Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, je me suis dit : «je suis membre confirmé, ma femme est engagée, il faudrait que j’aie une sous-section.» J’ai donc ouvert une sous-section chez moi. Par ailleurs, quand l’école des MEDA avait ouvert ses portes, je m’y suis fait inscrire. Mais mes frères et sœurs, est-ce prudent en tant que chauffeur de taxi de suspendre mon activité à 17h pour aller au cours des MEDA ? Je me suis donc dit : « Seigneur, je me suis fait inscrire à l’école des MEDA, j’ai ouvert une sous-section, je veux que tu me donnes un travail qui puisse me permettre d’être libre au plus tard à partir de 17h pour que j’ai le temps d’aller à la sous-section et à l’école des MEDA. »
L’ouverture de ma sous-section et les activités de l’école des MEDA m’ont alors obligé à démissionner. Frères et sœurs, je vous dis que par rapport à cela, j’avais passé des moments très difficiles. Pendant qu’on se voyait ici, j’avais de sérieuses difficultés : les enfants étant inscrits dans une école privée et ma femme ne travaillant pas, ce fut une situation très difficile. Je faisais donc de la photographie pour subvenir tant bien que mal aux besoins de la petite famille. Nous avons vivoté pendant deux ans. La troisième année, la situation s’était empirée.
Toute requête faite en bonne et due forme à l’OPH trouve toujours une solution
Un jour, je décidai de faire une cassette à Papa Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO et je lui dis : « Papa, je suis ton enfant, membre confirmé. J’ai ouvert une sous-section, est ce qu’elle peut marcher ? C’est comme un train, si la locomotive est en panne, est ce que les roues peuvent tirer les voitures ? Papa, j’ai de sérieuses difficultés. » En plus de cette cassette, je fis aussi un courrier. Je vous dis mes frères et sœurs que pendant que nous nous voyions ici, quoique nous dambions allègrement, j’avais de sérieuses difficultés. Vous ne pouviez pas savoir que je souffrais. Cependant une fois dans la nuit, je ne dis pas que j’ai vu le Grand Maître de l’OPH, une voix m’a réveillé et m’a dit : « Frère, réveilles-toi ; pourquoi tu te plains ? » et on m’a montré un tableau en disant : « regarde ce tableau, voilà tes notes : ici tu as neuf, ici tu as dix, là tu as zéro. Tu as vu ? Mais travaille bien, sois patient. Tu as envoyé une demande d’emploi à cette société, vrai ou faux ? J’ai répondu vrai. On m’a encore dit : tu as une demande là, une demande là, une demande là. Cette parcelle n’est-elle pas la tienne ? » On m’a montré une petite parcelle avec une petite maison en planches. Et après, on m’a dit : « regarde ton projet. Tu veux construire une grande maison ici et une annexe par là. Tu veux mettre la lumière ici et les toilettes là, vrai ou faux ? J’ai répondu que c’était tout à fait cela. Et on m’a dit par la suite : « on va t’embaucher en route. Ce n’est même pas là où tu as envoyé tes demandes que tu seras embauché mais, en route. »
Quand je me suis réveillé, je n’ai pas informé la sœur de ce que je venais de vivre. En effet, dans la cassette, j’avais dit à Papa Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO ce qui suit : « j’ai remarqué chaque fois que j’ai une promesse d’embauche, notamment pour travailler comme chauffeur de taxi, avant d’aller remplir les formalités y afférentes, si j’en parle à la sœur, le rendez-vous n’est jamais concluant. Et le plus souvent, on me dit : « le poste a déjà été pourvu ». Même lorsqu’il s’agit d’aller réclamer un dû, si j’informe la sœur au préalable, la suite est toujours négative. J’enregistre souvent des justifications du genre « tu aurais dû venir hier. » J’avais donc expliqué tout cela à Papa Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO puis je m’étais exclamé en disant : « comment ! C’est comme si le diable était à côté de moi, il entend tout ce que je pense. » Et pour en revenir à la voix qui m’avait parlé dans la nuit, on m’avait dit : « sois patient, tu seras heureux. Tu as vu tes notes, n’est-ce pas ? Tu travailles bien, ne t’inquiète pas, on va t’embaucher en route. »
Chant : Me bu ya kota mu Louzolo mambu mingi ya mona.
Me bu ya kota mu Louzolo mambu mingi ya mona
Bimangu é é bimangu yaya
Bimangu é é bimangu yaya
(Traduction : depuis que je suis dans Louzolo, je vis des merveilles, depuis que je suis dans Louzolo, je vis des merveilles, des merveilles et des merveilles !)
Mes frères et sœurs, pardonnez-moi, notamment ceux de ma sous-section. Normalement ces derniers auraient dû être les premiers à entendre ce que je suis en train de vous dire, mais me connaissant un peu, je m’étais dit : « non, tant que cela ne se réalisera pas, je n’en parlerai à personne même pas à la sœur » Effectivement j’en avais fait un secret personnel. Par rapport à la réalisation de ce rêve, une succession de faits l’avait précédée.
L’OPH demeure le dernier recours
En effet, un jour, un ami a perdu sa mère et je suis allé l’assister. En arrivant à la veillée, il était absent. Comme il y avait des chaises vides, je me suis assis pour l’attendre. Tout à côté, il y avait des gens d’une certaine classe sociale, portant des vestes et ayant de l’embonpoint. Ils étaient en pleine conversation. Ils parlaient le « gros français ». Et on pouvait par exemple entendre : « écoutez, moi je suis déçu. Je vis en France depuis onze ans. J’étais venu chercher ma compagne ici. Nous nous sommes mariés là-bas. Dieu nous a donné un enfant mais il ne parle pas. J’ai dépensé beaucoup d’argent pour soigner sa maladie mais en vain. Qu’est-ce que je n’ai pas fait en France ? Je l’ai emmené partout. Je suis même allé consulter des évêques blancs. J’ai dépensé cinq à six millions en France pour ma fille. Et ma femme m’a dit un jour : « nous sommes des Congolais, allons au Congo consulter des féticheurs. C’est ce qui explique notre séjour actuel. Et qu’est-ce que nous n’avons pas fait depuis que nous sommes arrivés ? » Mes frères et sœurs, excusez-moi, je vais taire le nom des femmes qu’il avait déjà consultées notamment parmi les féticheurs de Loandjili. Le monsieur qui se plaignait disait, par rapport à ces consultations : « telle maman a perçu 700 000FCFA, un tel tant, etc. Depuis que je suis arrivé à Pointe-Noire, j’ai dépensé près de deux millions de FCFA mais en vain. Je repars dans cinq jours. Je n’y peux rien. »
A un moment donné de son exposé, j’ai entendu une voix me parler dans l’oreille. Elle m’a dit : « mais interviens ! » Je me suis retourné et il n’y avait personne, j’étais hébété. Cette même voix a ajouté : « mais parle lui de l’OPH » Je me suis dit ça c’est un message. J’ai donc pris ma chaise et je me suis rapproché de lui. Je l’ai d’abord salué : « Frère bonjour ! » il m’a répondu : bonjour. Puis j’ai dit : « on ne tient pas le serpent par la queue, mais je vais le saisir quand même au milieu. Le frère disait, tout à l’heure, qu’il vit en France depuis onze ans et qu’il a un enfant qui ne parle pas. Qu’il l’aurait emmené partout, sans aucun résultat. Mais mon frère, permets-moi de te dire que tu ne l’as pas emmené partout ! » Il réagit vivement en disant : « je l’ai emmené partout !». Imaginez mes frères et sœurs, sur quel ton il m’avait parlé et ce, en bon français, un homme qui vit en France. Il m’a regardé avec dédain. Et je lui ai aussi répété la même chose que je venais de lui dire :
- Mon frère, tu ne l'as pas emmené partout.
Devant mon insistance, il a encore réagit vivement.
- À quel endroit par exemple ne l'ai-je pas emmené ?
Je lui répondis :
- À l'OPH, par exemple. Puis, il s'est exclamé :
- Quoi ! L'OPH ! C'est quoi l'OPH ?
Je lui répondis :
- l'OPH, c'est un nom de Dieu.
Ceux qui étaient à côté de lui ont immédiatement dit avec dédain :
- Oh, ces sciences-là, écoutez... !
J'ai repris la parole et j'ai ajouté :
- Mon frère, je vous dis que si vous emmenez votre fille à l'OPH, elle va parler. Je vous le dis parce que j'ai confiance en ce Dieu. Et il m'a dit à son tour :
- Ah ben, écoutez, ces choses-là… Vous savez, moi je suis allé partout.
Par la suite, je lui ai communiqué mes coordonnées téléphoniques en lui disant : - Je vous donne mon numéro de portable, si demain matin vous disposez d'un peu de temps, veuillez m'appeler. Nous reparlerons en long et en large.
Il l'a pris. Et après cela, j'ai repris ma chaise et je suis reparti m'asseoir là où j'étais.
Comme vous le savez, il ne faut pas insister parce que le diable a ses malices. Quelques instants après, je suis rentré à la maison.
Tout homme est un instrument de dieu, il doit donc se tenir prêt :
Le lendemain matin à dix heures, mon portable sonna. J'ai répondu : oui allô !
Répondant à son tour, mon correspondant a dit à peu près ceci : - allô ! Euh c'est moi. Euh ! … Puis, je me suis dit : tiens, c'est lui.
Il m'a posé la question suivante :
- Où êtes-vous ?
- Je suis chez moi, ai-je répondu. Puis j'ai ajouté :
- Dites-moi à quel endroit vous êtes à l'instant pour que je vous rejoigne. Et il m'a dit : - Je suis à l'aéroport. Prenez un taxi. Dès que vous arriverez à l'aéroport, dirigez-vous vers EPLM. Juste devant, vous verrez une voiture et je serai là en train de vous attendre.
Après cet entretien, je suis allé me laver rapidement et je suis sorti. Mais j'ai eu du mal à avoir un taxi. Vous savez mes frères et sœurs, j'habite à Makayabou au terminus 418. Pour cela, chaque fois que j'arrêtais un taxi et disais je vais à EPLM, la réponse était toujours, non. En effet, là-bas à Makayabou, les taxis font en général le 100 - 100 (entendez transport sectoriel), et la plupart ne sont pas en règle. Les chauffeurs de taxi n'acceptent donc pas les courses individuelles, ils ont peur de la police. A un moment donné, un chauffeur de taxi, m'ayant reconnu, s'approchant de moi, s'est exclamé : « oh maître !» Que cette appellation ne vous étonne pas car quand on dit, « maître », les gens pensent à autre chose. Je suis plutôt maître chauffeur, parce que j'apprends à conduire à des gens. A cause de cela, ce chauffeur m'a conduit jusqu'à EPLM. Et là, j'ai vu une belle voiture garée juste à côté.
Puis je me suis dit :
- Tiens, c'est lui.
Justement, il était là. Je suis allé vers lui et l'ai salué : - Bonjour, (II a fait pareil) - Bonjour !
Il m'a pris à bord de sa voiture et nous sommes allés chez lui. Arrivé sur les lieux, j'ai vu la petite (la jeune fille malade). Je vous dis que c'est vrai qu'elle vit en France.
Potelée (bel embonpoint), teint sombre, mais elle ne parlait pas.
Je me suis dit : - quelle belle petite fille !
Sa mère aussi vint finalement vers nous en disant :
- C'est le monsieur en question ? On va causer ici, debout ou dans le salon ? J'ai répondu : dans le salon, nous allons quand même parler de Dieu.
Sans foi, toute action spirituelle est vaine
Comme vous le savez, Papa Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO nous dit : si vos interventions ne réussissent pas, c'est parce que nous créons nous-mêmes des portes de sortie. Par contre, s'il y a la conviction, Dieu nous prouve qu'il est un Dieu vivant. Après ce bref dialogue, nous sommes allés dans le salon. J'avais mes documents, le Faut-il vous rappeler que, tome 1 et 2. J'ai pris la parole et j’ai dit : - Excusez-moi mon frère, OPH est un nom de Dieu.
Puis nous avons lu la parole de Dieu dans Apocalypse 2-17.
J'ai poursuivi la sensibilisation en ces termes :
- Vous avez dit hier que vous avez emmené votre fille partout. Mais moi je vous dis non. L'OPH est une voie, mais difficile à connaître. Pour la découvrir, il faut avoir la chance. Je l'ai longuement sensibilisé. A un moment donné, il m'a dit :- mais qu'est-ce qu'on fait ? J'ai répondu :
- Nous allons d'abord prier et après nous ferons le courrier des sacrifices.
Surpris il m'a dit : quoi ?
Je lui ai répété la même chose : - après la prière, nous ferons le courrier des sacrifices. Il a affiché une attitude non enthousiaste. Nous nous sommes quand même mis à prier. Mais, quelques instants après le début de la séance, il m'a dit : - je ne comprends pas, qu’est-ce que l'on fait là ?
Je lui ai alors dit : - comme vous n'en savez rien, veuillez donc me suivre.
Leur manque d'enthousiasme était tel que quand il s'agissait d'acclamer le Seigneur, ils étaient très nonchalants, comme pour dire : oh qu'est-ce que c'est ? En fait, dans leur for intérieur, ils avaient l'impression que je m'amusais et à la fin de la séance, nous nous sommes salués. Le père de la fille m'a demandé :
- C'est fini ? J'ai répondu :
- Oui, c'est fini. A demain.
Il m'a donné de l'argent pour payer le taxi. Je suis alors rentré chez moi. Arrivé à la maison, je n'ai rien dit de cette intervention à ma femme. Je n'ai pas informé les autres frères et sœurs. Le lendemain, je suis aussi reparti tout seul. Comme le premier jour, à la fin de la deuxième séance, il m'a également donné de l'argent pour payer le taxi.
Dieu opère des miracles pour celui qui croit
Lors de la troisième séance, en arrivant, la jeune fille qui ne parlait pas m'a regardé et m'a dit : -Tonton bonjour.
Son père qui était dans la maison est sorti et m'a demandé :
- J'ai entendu une voix fine, c'est qui ? Je lui ai répondu :
- C'est votre fille qui m'a dit bonjour. Stupéfait il m'a dit :
- Si elle peut encore répéter. S'adressant à sa fille, il lui a dit :
- Répète !
Aussitôt, sa fille se tournant vers lui-même a dit :
- Papa bonjour !
Tout joyeux, son père a répondu : - bonjour
II a tout de suite après appelé sa femme, avec leur accent de France là : Angéla, Angéla, notre fille a parlé. Sa femme s'est écriée :
- Quoi !
Son mari a repris : - elle a parlé.
Je vous dis que ce frère a porté sa fille comme si nous étions dans la nuit du 24 au 25 décembre, où l'on donne des cadeaux aux enfants. Il a pleuré de joie. Il a transpiré à grosses gouttes. Et cajolant sa fille, il a répété plusieurs fois :
- Ah ma fille, ma fille, ma fille... Et quand je lui ai dit :
- Frère, allons prier,
Dans un élan d'enthousiasme débordant, il m'a dit :
- Ah oui, allons-y, allons-y.
Pendant la prière, quand je disais amen, ils répondaient amen, quand je disais acclamons le Seigneur, ils répondaient ah, ah. Dès que la séance est terminée, il m'a demandé : - frère, je te paie combien? Je vous assure que si je lui avais dit de me donner un million, il m'aurait fait un chèque. Je lui ai plutôt répondu : - frère, tu ne me donnes même pas un sou. Il s'est écrié :
- Quoi !
Je lui ai encore dit :
- Même pas un sou.
Surpris de mon insistance, il m'a dit :
- Ah si. Dis et je vais te faire un chèque. Puis campant sur ma position, je lui ai parlé en ces termes.
- Ce que je te demande mon frère, c'est de venir toi aussi dans le champ du Seigneur.
Il était très surpris de ma réaction.
Il a alors insisté en disant :
- Mon frère, tu peux parler. Quel que soit le montant, je te le donnerai. Car j'ai trop dépensé pour cette fille.
Pendant qu'il parlait, il avait sa file collée contre lui et il pleurait de joie. Mes frères et sœurs, le moi est haïssable, mais je vous assure qu'ils m'ont traité comme un petit prince. Le père de la jeune fille, toujours étonné de ma réaction m'a dit :
- Pourquoi ne prends-tu pas d'argent ? Je lui ai répondu :
- C'est le travail de Dieu. Vous aussi, vous le ferez un jour, si vous le voulez bien. Puis il m'a dit :
- Oui, oui, oui, oui, oui.
Ils m'ont proposé à manger et à boire. Plusieurs plats par ci, du Champagne par là. Le père de la jeune fille m'a tendu par la suite une petite enveloppe en me disant : - Comme tu n'aimes pas l'argent, prends au moins ceci pour ton déplacement. Reviens demain à dix heures.
Et après il m'a demandé :- Tu as un passeport ?
J'ai répondu : - non.
Il en était très déçu. Un moment après, je suis rentré chez moi. Je vous assure qu'ils sont restés contents toute la nuit. Vu l'ambiance qui régnait chez eux, la jeune fille avait peut-être dormi à côté de son père.
La récompense vient de dieu et peut prendre diverses formes
Le lendemain à dix heures, je suis reparti les voir comme ils me l'avaient demandé.
A un moment donné de notre conversation, le père de la jeune fille m'a dit : « Frère, tu ne veux pas d'argent, cependant, je vais faire de toi une personne
(quelqu’un d’important). » Mes frères et sœurs, ne suis-je pas une personne ? Il m'a ensuite demandé : - tu m'avais dit que tu étais chauffeur ?
J'ai répondu : - oui
II m'a posé une question :
- Si je te fais inscrire dans une école de formation professionnelle, cela t'intéresserait. J'ai répondu : - oui
II m'a ensuite dit :- j'ai un frère qui est formateur de grutiers. (Il y a un gros chef ici qui sait ce que c'est qu'un grutier, mais je tais le nom). Il a écrit une lettre qu'il m'a remise et il m'a dit :
- Moi, je repars demain à 16h ; cependant, je te demande d'aller le lendemain matin à tel bureau.
(Excusez-moi mes frères et sœurs, je vais taire les noms des personnes et des sites dont il est question). Il m'a donc dit : - tu vas voir un tel. Je l'appellerai au préalable. Il va se charger de ton inscription dans telle école. Il va te former. Le jour de son voyage, il m'a emmené faire les courses avec lui. Il était très content. Je vous assure que si j'avais un passeport peut être que je ne serais plus avec vous ici. Puisqu'il l'a promis.
Nous avons donc fait ses courses ensemble : payer les billets etc. Je suis resté avec eux jusqu'au moment où ils ont pris l'avion. Je les voyais pleurer. Il ne restait plus qu'à m'emmener avec eux, croyant que j'étais un magicien afin d'aller ouvrir une maison làbas. En tout cas, le père de la jeune fille ne voulait pas me laisser. Il m'a quand même dit au revoir. Puis ils sont partis.
Le lendemain, je me suis présenté au bureau que le père de la jeune fille m'avait indiqué et j'ai dit :
- je voulais voir le chef.
La personne à qui je m'étais adressé a sursauté :
- Ah le chef ! Qu’est-ce qu'il y a ? Je lui répondis :
- J'ai un message pour lui.
Il m'a alors dit : - mais alors donne ça ici.
Puis je lui ai dit : - je vais le lui remettre à mains propres.
Il a répliqué : - mais le chef n'est pas là !
Je lui ai dit : - je repasserai.
Je suis sorti et rentré chez moi. Je précise que ceci se passait à l'insu des frères et sœurs. Même ma sœur n'était pas au courant. En effet, je m'étais dit que tant que mon rêve ne se réaliserait pas, je n'en parlerai à personne. Le lendemain matin je suis reparti. J'ai vu une grosse voiture en arrivant et je me suis dit :
- Cette fois-ci, il est là. C'est la voiture d'un chef.
Je suis entré et me suis présenté au secrétariat. On m'a fait entrer dans le bureau du responsable que je devais voir.
Dès que je lui ai dit bonjour, il m'a demandé :
- C'est vous le savant ? Je lui répondis :
- Non, non. Je ne suis pas un savant, je suis membre confirmé de l'OPH. Je vous dis que j'ai vu dans son bureau, pour ceux qui connaissent les maisons mystiques, un symbole mystique. En poursuivant notre entretien, il m'a dit en s'exclamant :
- Ah toi, tu as une richesse. Ce que tu vois en face de toi là, c'est zéro.
C'est lui qui m'a dit ça. Mais comme c'est là où il protège sa vie, que voulez-vous ?
Puis, parlant de ce pourquoi j'étais venu le voir, il m'a dit :
- J'ai reçu un coup de fil. Ah oui mais... bon, je vais m'arranger.
Par la suite, il a fait à son tour un petit mot qu'il m'a remis. Et il m'a dit :
- Vas voir un tel. Même si tu es seul, il va te former. Je suis allé le voir et il m'a dit :
- Demain matin, arrangez-vous pour trouver un crayon et un cahier.
Suite à cela, j'ai commencé à suivre des cours théoriques. Nous étions trois à suivre ces enseignements. Pendant mon entretien avec ce formateur, il m'a dit :
- Ces cours là, dans la cité pétrolière, sont trop chers. Ils coûtent 750 à 900.000FCFA. Comme j'ai déjà deux éléments, je t'ajoute à eux.
Il m'a donc donné des cours théoriques. Quand j'y allais, je croisais des frères et sœurs. Certains me demandaient avec étonnement : - Oh frère tu vas où ? Je répondais :
- Je vais à l'école et Ils ajoutaient :
- Quelle école ?
Et moi je répondais encore : - Oh, à l'école !
Ce n'est qu'à un seul frère que j'avais dit le nom de l'école que je fréquentais. Il s'agit du frère Patou. Excusez-moi de taire le nom. A la fin des cours théoriques, le formateur m'a dit :
- Tu iras en stage en mer, car avant que je ne t'emmène quelque part où tu devras apprendre à conduire les grues mobiles, tu dois d'abord commencer par te familiariser avec celles dont on se sert pour charger et décharger les barges. Mes frères et sœurs, ceux qui vont en mer savent que là-bas, l'accès est subordonné à la présentation d'un papier donné. Mais ce jour-là, le formateur m'a juste confié à un chef. Et je vous assure que ce dernier est un gros chef. Il s'est arrangé pour me faire entrer. Quand je suis arrivé à la base, il m'a dit.
- Demain à sept heures, tu es à la base. Le lendemain à sept heures, je me suis présenté à la base. Puis il m'a doté. Si je dis le nom du papier dont j'ai parlé tout à l'heure, il y a des gens parmi vous qui seront étonnés. Je vous dis que je suis allé en mer sans avoir présenté le papier que l'on appelle module. C'est surprenant! Comme le responsable auquel j'avais été confié est un gros chef, il m'a remis un mot et avec celui-ci, je suis allé en mer. Et c'est là où il y a le grand témoignage, mes frères et sœurs.
Le Grand Maître de l’OPH Papa Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO est connu ailleurs sous le nom de Melchisédech
Quand je suis arrivé sur la barge, un formateur s'est occupé de moi. En arrivant sur la barge, je ne portais pas ma marinière. Je l'ai mise seulement lorsque nous avions terminé la journée. En effet, après avoir fini de me laver, j'ai porté d'abord ma marinière avant de remettre ma tenue de travail. Un moment après, un homme blanc qui passait non loin de moi s'est retourné et m'a demandé, tout étonné :
- Mais, c'est quoi !
Il est venu précipitamment vers moi et il m'a dit : tu le connais ? (pointant du doigt ma marinière)
- Connaitre qui, la marinière ? Ai-je répondu.
II a répété sa question :
- Tu le connais ?
Je lui ai répondu : - oh, est ce que je peux porter l'effigie de quelqu'un que je ne connais pas ?
Puis il m'a demandé : - C'est qui ?
Et j'ai répondu : - c'est bien écrit. C'est le Grand Maître de l'OPH.
Il a répliqué : - Ah bon, tu l'appelles le Grand Maître ?
Il m'a posé une petite question : - tu connais un peu la Bible ?
J'ai répondu : - oui
Puis il m'a demandé : - à qui Abraham avait remis sa dîme ?
J'ai dit : - à Melchisédech. Et il m'a dit : - c'est lui.
Je vous dis mes frères et sœurs que j'ai commencé à transpirer. C'est une histoire extraordinaire.
Il m'a demandé : - tu l'as connu en quelle année ?
J'ai répondu : - fin 1979 début 1980.
Il m'a dit : - moi je l'ai connu à l'âge de 10, 11, 12 ans.
Je me suis exclamé : - quoi !
Il a dit : - oui, c'est une mission qui a réapparu.
Et je me suis dit : - voilà un mot qui entre dans mon oreille.
Il a ajouté : - ça a commencé là-bas, ça a réapparu ici.
Il m'a demandé : - est ce que tu es convaincu ?
J'ai répondu : - puisque cette mission a réapparu ici, je crois en cette mission. Il m'a dit : - non, tu n'es pas convaincu.
Il a couru dans sa chambre. Il en est ressorti avec un calepin, un document d'où il a sorti une photo où Papa Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO est tout petit au milieu des blancs. Au milieu des blancs, Papa Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, ayant l’apparence d’un tout petit. Cette photo, je ne pouvais même pas la toucher parce qu'il la tenait précieusement.
Il m'a demandé :
- est ce que tu le vois ? Tu lui donnes quel âge ?
J'ai répondu :
- je ne peux pas dire quel âge mais au moins je sais que c'est lui.
Il m'a dit :
- tu n'es toujours pas convaincu.
Il a ressorti une petite photo. Nous l'avons, nous aussi, nous l'achetions à 100FCFA.
Il m'a demandé :
- est-ce que tu le reconnais ici ?
J'ai répondu :
- c'est mon Grand Maître, je sais.
Il a dit :
- non.
Puis il est allé prendre une grande photo. En me la montrant, il me dit :
- C'est le Grand Maître, c'est vrai mais, c'est Melchisédech.
Il avait ajouté :
- c'est lui qui incarne le monde entier, les cinq continents. Tout ce que tu vois autour de toi là, c'est zéro. Mais attention, ne touche pas à la magie noire. N’essaies pas !
Mes frères et sœurs, c'est quoi la magie noire ? Ce sont les binkokos (entendez les totems ou fétiches). Excusez-moi mes frères et sœurs, rappelez-vous que je vous avais dit un jour que j'étais le petit fils de Zéphirin. Ces yeux-là voient. Excusez-moi, parce que lorsque je regarde là, je dis ah ! Ce blanc-là m'avait dit avec insistance :
- Fais attention, un jour, n'essaie pas de toucher à la magie noire. Même pour nous qui sommes blancs, la magie blanche c'est zéro. Ça, c'est l'originale de la chose.
A un moment donné, il m'a demandé :
- quoi, tu es de la maison ?
Je lui ai répondu : - non, je suis stagiaire.
Tout le monde entier entrera dans Louzolo :
Face à cette réponse, il a paru désemparé. Nous nous apprêtions à descendre pour prendre la vedette, mais il a continué à me parler. Et il m'a dit :
- mon frère, le monde entier se convertira.
Comme j'avais la note de Papa où il dit que Dieu est africain, je l'ai sortie, je la lui ai présentée et je lui ai posé la question suivante :
- Est-ce que vous savez que Dieu est Noir ? Il m'a répondu avec conviction :
- Oui. Certains gens le savent, mais le moment où tout le monde devra en être informé n'est pas encore arrivé.
Mes frères et sœurs, nous ne le savons pas ?
Je sais qu'il avait un peu peur, comme il est blanc. Mais si lui, il dit déjà aux autres que Dieu est noir, croyez-vous qu'ils ne vont pas le dire ? Mais il a dit que le temps n'est pas encore arrivé de dire aux autres que le Dieu que nous prions est noir.
Frères et sœurs, j'étais vraiment content d'entendre ces choses que je n'avais pas entendues, de surcroît de la bouche d'un homme blanc qui m'a parlé du Grand Maître de l’OPH. N'est-ce pas une joie ? Pendant que nous parlions avec ce blanc, il y avait à côté de moi un collègue avec qui je suivais la formation. À un moment, il m'a demandé :
- Dis-moi, il te parle de quoi ? Je lui ai répondu : du Grand Maître de l’OPH.
Vous savez mes frères et sœurs, ce collègue est du genre de ceux qui se moquent de nous. C'est pourquoi, surpris de ma réponse, il m'a demandé sur un ton moqueur :
- Oh, dis-moi, il te parle de ce type-là ?
Je lui ai répondu : - tout à fait.
Mes frères et sœurs, ne jouons pas avec cette voie. Si tu as une belle maison, un petit bijou en banque, tu es tranquille, ça c'est ta vie à toi. Cependant, c'est une richesse d'avoir découvert cette voie. À la fin de ma conversation avec ce blanc, celui-ci m'a dit : - je repars bientôt parce que j'ai un autre navire. Si j'étais encore ici, tu allais être mon ami.
Après, je suis descendu et j'ai rejoint le gros chef qui m'avait remis le petit mot au moment d'entrer. Il m'a remis un autre mot et m'a dit :
- Je t'envoie à Schlumberger. Tu iras continuer à faire la pratique là-bas. J'ai trois jours de stage à Schlumberger : mardi, jeudi et samedi.
La promesse de Dieu se réalise au moment adéquat, seul celui qui est patient saura l’apprécier :
Le témoignage continue parce que le monsieur qui était reparti en France m'a appelé. Il est actuellement en Angleterre. Il y a une semaine, il a appelé pour me demander si j'avais entamé les démarches pour obtenir un passeport.
Puis il m'a dit :- dès que tu finis ta formation, je t'envoie faire un stage en Roumanie.
Mais quand on me dit : « tu vas être embauché en route », n'est-ce pas un emploi ça? A l'instant où je vous parle, je suis très joyeux parce que je finis ma formation à la fin du mois. Mais la chose qui va me retarder, c'est l'homologation. Celle-ci fait de son titulaire un grutier international, c'est-à-dire qu'il peut aller travailler dans n'importe quel pays.
La personne qui m'a proposé ce stage en Roumanie m'avait demandé de me renseigner sur le coût de cette homologation. Je me suis renseigné auprès d'un chef qui est ici. Il m'a dit que l'homologation revient à 400 000FCFA. Quand j'en ai parlé à la personne qui m'a demandé de me renseigner à ce sujet, elle m'a dit : - je vais t'envoyer les 400 000FCFA par Western Union.
Mes frères et sœurs, ne jouons pas avec cette voie. Quand nous travaillons pour notre Dieu, il nous récompense toujours.
Je demande pardon à mes frères et sœurs par rapport au fait que je les ai beaucoup fait attendre avant de leur donner l'occasion d'enregistrer ce témoignage. Nombreux sont même venus me voir chez moi pour cela mais je leur avais dit que je le ferai à la section d'arrondissement. Par ailleurs, j'aimerais faire remarquer quelque chose.
Excusez-moi mes frères et sœurs, ne nous dit-on pas que tous les membres ont les mêmes «mpandus» (pouvoirs) ?
Cependant, depuis qu'il y a eu ce témoignage, je suis très envahi chez moi par les frères et sœurs. J'ai entendu quelques-uns me dire par exemple :
- Frère, j'ai un problème. Mon enfant ne travaille pas, demain à quinze heures, attendsmoi à la maison.
Si nous sommes quelque part, nous pouvons prier, mais ne faîtes pas comme si j'étais l'unique membre à avoir les «mpandus». Voilà donc ce que j'avais à vous dire.
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